De plus en plus de viande et de moins en moins de riz au menu des Vietnamiens

Nhân Dân en ligne – Selon l’enquête sur la qualité de vie en 2020, menée par le département général des statistiques, chez les familles vietnamiennes, la consommation de riz a tendance à baisser tandis que la consommation de viande augmente d’année en année.

Photo d'illustration : https://nongnghiep.vn/
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En 2020, le revenu mensuel moyen par tête était d’environ 4,2 millions de dôngs, soit une baisse de 2 % par rapport à 2019, en raison de la pandémie de COVID-19.

Entre 2016 et 2020, chaque année, le revenu mensuel moyen par habitant a augmenté de 8,1 % sur l’ensemble du pays. En 2020, dans les milieux urbains, ce chiffre a atteint 5,5 millions de dôngs, soit 1,6 fois plus élevé que celui dans les milieux ruraux qui était d’environ 3,5 millions de dôngs.

Bien que le revenu moyen ait augmenté, la consommation individuelle moyenne de riz a fortement diminué. En effet, la consommation mensuelle de riz par tête est passée de 9,7 kg en 2010 à 8,1 kg en 2018 et 7,6 kg en 2020.

Les familles vivant en milieu rural consomment plus de riz que celles vivant en ville, avec 8,5 kg par personne par mois contre 6,1 kg par personne et par mois, en ville. Les familles les plus pauvres consomment plus de riz que les plus riches, avec 9 kg par personne par mois contre 6,6 kg par personne par mois.

Cependant, les gens mangent de plus en plus de la viande. La consommation de viande a connu une légère hausse d’année en année, en passant de 1,8 kg par personne par mois en 2010 à 2,3 kg par personne et par mois en 2020. En 2020, les distanciations sociales ont conduit à une forte hausse de la consommation d’œufs.

La consommation mensuelle d’alcool par personne a augmenté de 0,9 litre en 2018 à 1,3 litre en 2020. Les familles les plus riches consomment en moyenne 2,4 litres par personne tandis que les familles les plus pauvres consomment en moyen 1,3 litre par personne.

Toujours en 2020, les dépenses mensuelles moyennes des ménages vietnamiens ont atteint 2,89 millions de dôngs par personne, soit une hausse de 13 % par rapport à 2018.

« En 2020, la croissance des dépenses moyennes était moins dynamique que les années précédentes en raison de la pandémie de COVID-19. En 2018, par exemple, les dépenses moyennes ont connu une augmentation de 18 % par rapport à 2016 », explique l’enquête.

Dans les milieux urbains, les dépenses moyennes par tête par mois chez les ménages étaient de 3,8 millions de dôngs. Dans les milieux ruraux, ce chiffre était de 2,4 millions de dôngs, soit 1,6 fois moins.

Les gens vivant dans la région du Sud-Est sont ceux qui dépensent le plus, avec 3,9 millions de dôngs par personne par mois. Dans les régions montagneuses du Nord, les habitants sont les plus économes en limitant leurs dépenses mensuelles à 2,1 millions de dôngs par personne.

En 2020, les dépenses moyennes mensuelles par personne dans la région montagneuse du Nord ont connu une croissance de 5 % par rapport à 2018 tandis que dans le Sud-Est, ces dépenses ont augmenté de 17,3 % par rapport à 2018.

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